Tout au long de nos journées, c’est notre corps physique qui mobilise l’essentiel de notre conscience d’être. Nous allons nous intéresser ici au soutien précieux que peuvent nous apporter quelques pratiques respiratoires pour notre approche spirituelle.
La respiration, notre interface corporelle magique
En sommes-nous vraiment conscients au quotidien ? L’ensemble des merveilleux systèmes corporels qui nous maintiennent couramment en vie sont involontaires ! Sauf à être devenus des pratiquants très avancés de techniques spéciales comme certains types de yoga par exemple, nous ne commandons pas consciemment les battements de notre cœur, notre tension artérielle, notre température corporelle, notre digestion, et encore moins notre système hormonal ou glandulaire en général.
De la même manière, la respiration se règle automatiquement en fonction des besoins courants de notre corps physique, qui s’adapte constamment à nos activités et à notre niveau de stress.
Mais la physiologie pulmonaire dispose d’une singularité intéressante ! En effet, la respiration est la seule fonction corporelle mixte qui peut être gérée de manière simple soit en pilotage automatique… soit en direction consciente. C’est la raison de l’intérêt que nous allons y porter ici.
La respiration est une sorte d’interface remarquable qui nous permet d’une part d’agir par réaction en chaîne sur toutes les fonctions automatiques de notre corps biologique, et de l’autre d’entrouvrir la porte de notre inconscient et d’accéder plus facilement à notre conscience spirituelle.

Bien respirer, c’est « vital » !
Les sportifs le savent bien, respirer un air sain et par le nez rend plus performant… Mais pourquoi ? Afin d’approcher les aspects subtils de la vitalité de notre air, tournons-nous vers les cultures orientales. Selon l’approche ayurvédique traditionnelle, l’air inspiré issu de la Nature contient du « PRANA », c’est à dire de l’ « ÉNERGIE VITALE ».
Cette médecine ancestrale a décrit chez l’humain quelques 72 000 circuits nommés « NADIS » qui assurent la collecte et la distribution de l’énergie vitale dans notre corps. Nombre de ces circuits capteurs sont présents dans le nez… et très peu dans la bouche. Voilà qui permet de mieux comprendre les nombreuses pratiques respiratoires qui sont parvenues jusqu’à nous, et l’importance particulière de faire passer cet élixir par nos narines ! Voyons à ce propos quelques points essentiels.
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La respiration courante de veille
A l’inspir, grâce au mouvement des muscles de la cage thoracique et du diaphragme, nos poumons se gonflent, et un certain niveau de pression s’installe dans notre poitrine contre notre cœur. Au centre de notre système autonome, ce dernier contient plus de 40000 neurones et un grand réseau de neurotransmetteurs.
Il est très intéressant de noter que notre cœur, connecté à la fois à notre cerveau et à notre système neurovégétatif, réagit très directement à la maîtrise de notre respiration. Au cours de nos journées actives, les muscles de notre ventre restent généralement en tension, et notre cœur se retrouve comprimé dans notre poitrine !
Faites le test tout de suite : prenez simplement conscience de votre ventre, et d’un coup, relâchez-le totalement ! Surprenant, non ? Il était bien crispé ! Cela est normal, et lié à notre niveau courant de vigilance. Et lorsque nous vivons un stress, il se tend encore davantage…
D’ailleurs, si nous subissons un état de discorde, Lady Nada nous conseille carrément de contracter volontairement le diaphragme pour nous protéger. Il y a en effet un lien étroit entre la contraction de cette zone et une forme de protection aux agressions énergétiques auxquelles nous pouvons être confrontés. Voici un extrait de ses instructions : (Livre des Appels et Décrets, IFJ2 p.134).
« Lorsque vous sentez que l’irritation commence, contractez le diaphragme et relevez-le. Cet acte physique équivaut à fermer la porte à toute discorde extérieure, car Chers Enfants de la Lumière, il n’y a que par le plexus solaire que la discorde peut vous contacter. Avec un peu de pratique, vous arriverez à exclure toute discorde.
Nous ne mentionnons qu’exceptionnellement des exercices physiques, car dans le monde humain, votre attention a été attirée sur une foule de pratiques qui sont très dangereuses. »
Voilà encore un appel au discernement… C’est bien dans cet esprit que nous ne préconisons que de rares exercices pratiques corporels, toujours simples et naturels. Revenons donc à la respiration et à nos prises de conscience du fonctionnement essentiel de notre corps.
La respiration ventrale
Lorsque nous prenons une inspiration sur un temps prolongé, nous favorisons tout naturellement l’oxygénation du corps.
Mais lorsque notre cœur est comprimé à la fois par les poumons pleins d’air et par notre ventre serré, il compense son manque d’espace disponible en augmentant la fréquence de ses battements !
C’est tout l’inverse que nous recherchons lors d’une relaxation en vue d’une connexion spirituelle avec ce que les Maîtres Ascensionnés nomment « les mondes intérieurs ». Bien entendu, cela peut se faire dans diverses conditions, mais cela sera plus facile lorsque nous sommes en zone calme et retirée, loin de toute irritation, et à l’écart des sollicitations du monde extérieur.
L’inspir
Passons à présent à la respiration « douce et en pleine conscience ». Pour cela, nous sommes invités à relâcher nos abdominaux, laisser le diaphragme descendre tranquillement en inspirant et gonfler notre abdomen sans forcer jusqu’au point où nous entrons dans un agréable équilibre entre le ventre et la cage thoracique. Souvenons-nous des images du Bouddha, qui montrent nettement une morphologie en respiration libérant le ventre.
Cette respiration, que pour simplifier nous nommerons « ventrale », est bien plus relaxante que la précédente. En prime, voici ce qu’elle apporte !
– un mieux-être biologique (corps physique) : elle permet le massage et la vitalisation des viscères, la régulation naturelle du rythme cardiaque, de la tension artérielle, du système nerveux, du système glandulaire, et une très bonne oxygénation avec peu d’effort.

Pour nos 3 autres corps incarnés, les bénéfices sont encore plus remarquables ! Nous enclenchons une réaction en chaîne fort vertueuse. En effet, la respiration ventrale attentive facilite :
– la pleine conscience d’être (corps éthérique),
– la maîtrise de notre intellect et de notre attention (corps mental),
– la réduction de notre stress, la sérénité (corps émotionnel).
Que du bonheur ! Comprenez-vous à présent pourquoi la respiration consciente ventrale est une des Clés d’Or pour atteindre la maîtrise ici-bas ?
L’expir
Bien expirer en douceur s’avère particulièrement efficace lors d’une séquence de relaxation, qui même brève, précède toujours une méditation réussie ou une connexion spirituelle consciente bien menée. C’est à l’expiration que nos muscles se relâchent tout naturellement, et que les pressions et les tensions liées à l’inspir disparaissent. L’expir apporte un moment de « paix naturelle » dans notre corps. En prendre conscience permet d’en amplifier les bienfaits pour notre plus grand bénéfice !
Les pauses
Toute pause intensifie les qualités naturelles de la phase qu’elle suspend. Pour nos périodes de relaxation, nous choisirons donc de respirer globalement par le nez, d’expirer dans le relâchement conscient, et d’approfondir ce dernier lors d’une agréable petite pause ! Ces quelques fondamentaux étant compris, nous allons à présent passer aux modulations des principes exposés pour notre usage concret.
Techniques simples de respiration
La respiration consciente
C’est un fondamental :
Je prends tout simplement conscience que je respire ! J’observe mon fonctionnement respiratoire tel qu’il est : mon inspir… mon expir… sans chercher dans un premier temps à le modifier. C’est très simplement ainsi que je démarre toute période de méditation. Je ressens de la gratitude pour cette merveilleuse fonction, que j’accompagne simplement de mon attention qui la dynamise. Je peux avoir envie de décongestionner mon nez, et en ce cas, je me mouche, et je poursuis…
La respiration de cohérence cardiaque
Cette respiration très simple se fait également en 2 temps, mais volontairement réguliers. Elle est très agréable (1).
Je m’assieds en confort, de préférence la colonne naturellement droite et détendue. Je choisis la respiration ventrale telle que décrite plus haut, cette fois-ci sur 10 secondes dans le rythme suivant, bien tranquillement :
– j’inspire pendant 5 secondes
– j’expire pendant 5 secondes
C’est la base de la thérapie menant à la « cohérence cardiaque », dont la fréquence est de 0,1 Hz. Cette respiration calme mon système nerveux, module mes hormones et en particulier le cortisol lié au stress, et régularise le rythme de mon cœur.
(1) La respiration de « cohérence cardiaque » est couramment conseillée selon la règle « 365 » : 3 fois par jour, au rythme de 6 respirations par minute, et pour une durée de 5 minutes.
Ces exercices nous préparent à notre prochaine étape, qui approfondira notre maîtrise respiratoire et notre relâchement corporel, pour faciliter nos connexions spirituelles. Elles sont très simples, mais extrêmement efficaces. Essayez et pratiquez, vous vous en féliciterez !
Voici comme d’habitude l’enregistrement audio de cette lettre, merci cher Rahguel ! Son écoute attentive pourrait bien vous aider grandement à en apprécier les bienfaits.
Prochain article à paraître :
La connexion spirituelle
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Merci Beaucoup Rémi !!!!!!!!!!!!!
Pour tout ce que tu partages et sur tous les plans…
LOVE
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Avec plaisir, chère Isa 😃. Respirons la Vie à pleins poumons !
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